Un projet de recherche visant à favoriser le mieux-être et la santé des aînés est en cours dans la région d’Edmundston. Il vise à analyser l’impact de l’activité physique sur la santé des francophones en milieu rural et à déterminer si on peut conditionner leur cerveau à cette pratique. Les chercheurs sont sur place cette semaine.
Le projet de recherche a été élaboré à partir de la constatation que les francophones vivant dans les régions rurales présentent des profils de santé générale moins bons que ceux vivant dans les régions majoritairement anglophones. Des stratégies durables de prévention et de gestion seront mises en place pour remédier aux disparités et cela devra passer par l’amélioration des comportements de vie saine, notamment chez les aînés. L’ultime objectif sera la création d’un programme d’activité physique de 13 semaines pour ce groupe ciblé. L’un des chercheurs, Said Mékary :
Dans la région d’Edmundston, la présence du programme Ex-Aequo au Pavillon sportif servira de trame de départ pour le projet de recherche. Selon les experts, chaque petite activité faite par les aînés est bénéfique pour leur santé physique et mentale. Encore une fois, le chercheur Said Mékary :
Le Réseau de santé Vitalité, le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick et la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick sont partenaires du projet. La recherche auprès des aînés à Edmundston fait suite à la mise en place d’un programme d’activité physique de 10 semaines à Memramcook, programme qui demeure en vigueur puisqu’il a été pris en charge par la communauté par la suite.
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(Texte: 09-02-2024 / Image: Google)